vendredi 11 avril 2008

Coiffeuse

11 04 2008

Français normalisé

J'étais coiffeuse dans le Morbihan à Auray, dès mes 14 ans. J'aimais beaucoup mon métier que j'ai exercé pendant 19 ans.

Mon travail consistait à faire les permanentes les mises en plis et un peu les coupes.

C'était le salon de coiffure de mes parents et moi et ma fratrie avons tous travaillé au salon avant de nous marier. Moi j'y suis restée 2 ans après mon mariage avec mon mari, et mes 3 petits. On habitait l'étage de chez mes parents. Il n'y avait pas d'horaires, et je devais aussi travailler le dimanche (des coups de peignes pour les commerçantes du quartier). C'était difficile de concilier travail et vie de famille.

Je n'étais pas payé pour ce travail, je bénéficiais simplement des repas du midi et de pourboires. Avec ces pourboires je m'achetais quelques petites choses pour la toilette. c'était pendant la guerre.

Les seules vacances que j'ai pu avoir c'était pendant la guerre avec les coupures d'électricité. Là on, prenait 15 jours, c'était une joie !!

Notre distraction, le soir, était la chorale paroissiale (là où j'ai rencontré mon mari), et on allait au cinéma.

Comme j'étais l'aînée (sur 5 enfants) je devais travailler au salon et arrêter mes études.

Etant née là dedans, j'adorais ce métier malgré les conditions.

En tant qu'aînée, j'étais la patronne du salon de dame (mon père celui d'homme), j'avais le souci du salon et de ma famille sans être payée par mon père.

Pour mon père il était normal de travailler pour lui gracieusement, puisqu'il nous avait élevé.

Ma maman m'aidait beaucoup ( pour les enfants).

A l'époque, pour faire les permanentes indéfrisables et qui tenaient un an l'electricité était à même la tête, il fallait bien surveiller pour éviter les brûlures. Ensuite nous avons eu la permanente à tiède : on chauffait des pinces sur un appareil et on les appliquait sur les bigoudis avec une protection, c'était des petits carrés huilés qui supportaient la chaleur.

Puis la permanente à froid qui a révolutionné toute la profession est arrivée. Le cheveu reste presque naturel mais ça ne tient que quatre mois. A l époque les couleurs ne se faisaient qu'avec les cheveux blancs et avec du henné.


SMS

Gt Coiffeuse ds Le morbian a oré , D mé 14 an G mé bcp mn métié ke g exerC pdt 19 an .

Mn travail consisté a fer lé permanente lé mise en pli é 1 pe lé coupe.

Ct le salon 2 coiffure de mé paren é moi é ma fratri avon ts travaillé o salon avan de ns marié . Moi jsuis resté 2 an apré mn mariage ac mn mari é mé 3 pti . On abiT létage 2 ché mé paren . Y avé pas dorére é je 2V o6 travaillé le dimanche ( D cou 2 peigne pr lé comercante du kartié ) . Ct dificile 2 consilié travaille é vi 2 fami .
JnéT pa péyé pr se travail , je Bnéficié simplement D repa du midi é 2 pr boir . Ac C prboir jmacheT kkl ptite choz pr la toilete . Ct pdt la guerre .
Lé seul vacance ke g pu avoir ct pdt la guerre ac lé coupure d'éléctricité . La on prené 15jrs , ct la joi !!
notre distraction , le soir , été la coral paroisial (la ou g rencontré mn mari ) , é on alé o cinéma
Com gt léné ( sur 5 enfan ) jdeV travaillé o salon é arété mé étude .
Etan né la deds jadoré ce métié malgré lé condition .
en tan kéné , gt la patrone du salon de dame ( min per selui dome ), jaV le souci du salon é dma fami san étre payé par mn per
Pr mn per il été normal 2 travillei pr lui graciEseman , puiskil ns aV éleV .
Ma maman méD bcp ( pr lé enfan)

A lépoke , pr fer lé permanente indéfrisable é ki tené 1 an lélécriciT été a mm la téte , i falé bi1 surveillé pr éviT lé brulure . Ensuite ns avon eu la permanente a tié2 : on chofé D pince sur 1 apareil é on lé apliké sur lé bigoudi ac une protéction , ct d pti caré huilé ki suporté la chaleur .

pui la permanente a froi ki révolutioné tte la profession é ariV . Le Cheuve reste prsk naturel ms sa ne ti1 ke 4 mois . a lépoque lé couleur ne se fesai k'ac lé cheuveu blan é ac du héné

Institutrice

11 04 2008

J'ai aimé ce métier. J'ai commencé par des suppléances, certains remplacements ne duraient que deux semaines, les congés de maternité c'était l'aubaine. Mais c'était toujours difficile de quitter une classe qu'on aimait, et au bout d'un certain nombre d'années, j'ai été titularisée, j'ai eu un poste fixe, j'ai été nommée à Lanrivoaré, j'ai dû chercher sur la carte où se trouvait cette commune car j'étais originaire du sud finistère. Mon mari était aussi instituteur. Nous avons été titularisée en même temps et nous avons obtenu un poste double. Brest se remettait de la guerre, et était couverte de cités de baraques. On s'est plu à Lanrivoaré, c'étaitdifficile, il n'y avait que deux classes par école car il y avait une école de filles et une école de garçons car à cette époque dans le Léon on ne mélangeait pas les filles et les garçons et nous les gens du sud on trouvait les gens du Léon un peu rétrogrades. Nos classes comportaient donc plusieurs divisions et c'est là que nous avons appris notre métier. Ensuite les écoles ont été géminées et celà a été très positif car il y avait une émulation entre filles et garçons. La classe où j'ai le plus pratiqué c'est le cours moyen 1ère année. Après Lanrivoaré nous sommes partis à Scrignac et c'est là que j'ai passé la plus grande partie de ma vie avec Huelgoat comme "capitale", un climat rude qui nous changeait de Douarnenez. Notre école avait été bombardée pendant la guerre et nous étions dans des baraques. Ensuite nous avons été nommés à Brest, mon mari à l'école élémentaire des Quatre Moulins où il est devenu directeur, et moi à Saint Exupéry en CM1 toujours. Et c'est de ce poste là que j'ai pris ma retraite. On était très consciencieux, on prenait notre métier à coeur, les enfants étaient quelque chose d'important, on était une génération de la guerre, on avait souffert et on voulait que les enfants réussissent. Au début le papier était rare, il ne fallait pas gaspiller, on avait des vieux livres qu'on héritait d'autres écoles, à Brest après c'était plus facile. La ville était plus riche tandis que dans les petites communes rurales ce n'était pas riche. Les promenades scolaires se déroulaient en fin d'année et j'essayais toujours de trouver en endroit original, on apportait le pique nique, on apprenait des chants aux élèves pour chanter dans le car, c'était des belles journées pour finir l'année scolaire.

SMS :

Jé aimé se boulot. jé comensé par dé suppléanses, certun renplacements ne duré ke 2 seméne, lé congé de maternité cété l'obéne. Mé cété tj dificil de kité 1 clase kon aimé, é au bou d'1 cert1 nb dané, gé été titularisé, gé u 1 poste fix, gé été nomé a lanrivoareé, gé du chérché sur la carte ou se trouvé cete comune kar gé été originére du sud finistére. Mon mari été osi prof. Nou avon été titularizé an meme tan é nou avon obtenu 1 poste double. Brest se remété de la gére,é été couvérte de cité de barake.on cé plu a lanrivoaré, cété dificile, il ni avé ke 2 clase par école kar il i avé 1 école de fille é 1 école de gars kar a cete époke dan le léon on ne mélangé pa lé filles é lé garson é nou lé gen du sud on trouvé lé gen du 1 pe rétrograde. no clase comporté donc plusieur division é cé la ke nou avon apri notre métié. ensuite lé école on été géminé é cela a été tré positif kar il y avé 1 émulation entre fille é garson. la clase ou gé le plu pratiké cé le cour moyen 1ére ané

L'arrivée à la résidence

11 04 2008

J'habitais à côté de la résidence, ma maman est venue y vivre quand elle a fermé son commerce. Elle est restée 3 ans. Je connaissais très bien la Résidence et celà m'a donné envie de venir y vivre. Quand je suis rentrée à la résidence j'ai retrouvé des compagnes que j'avais connues en venant rendre visite à ma mère. J'ai vendu ma 4L , le commerce et je suis venue m'installer et je n'ai jamais regretté. A mon arrivée avec l'accord de M. Le Guen le directeur de l'époque, je donnais un coup de main pour débarrasser la vaisselle le dimanche. Mes petits enfants viennent me voir de temps en temps. J'ai des soucis de santé, je suis sous surveillance mais je prends la vie du bon côté, je joue aux dominos très souvent en fin d'après midi, pour combien de temps .... Langage SMS : jabitai a cote dla residance ma mere et vnue i vivre qan el a ferme son comerce el é resté 3 an je conéssé tré bi1.

Employée dans un café alimentation

11 04 2008

français normalisé

Ma mère tenait un café alimentation rue Le Guen de Kerangal, et je venais l'aider tous les jours. On trouvait de tout : fruits, légumes, conserves, bonbons. Certains messieurs venaient faire les courses comme cela ils pouvaient boire un coup. Le soir je fermais à 20h. Aujourd'hui l'emplacement existe toujours, le commerce est fermé.

SMS

ma mér tené 1 kafé alimentation ru le guen 2 kérangal é je vené l'édé tou lé jour. on trouvé de tou : frui,légume,conserve,bec. cert1 mesieu vené fér lé course come cela il pouvé boire 1 cou. le soir je férmé a 20h. ojordui l'emplacement éxixte tj, le mag é férmé.

mercredi 9 avril 2008

Atelier de couture

09 04 2008

J'avais un atelier de couture avec 5, 6 employées.

C'était à Brest dans les années 70. L'atelier n'existe plus aujourd'hui.

Je faisais le travail de coupe et les employées cousaient. C'était un travail très agréable mais dur. On faisait un peu de tout : des robes des tailleurs ... Comme j'étais la directrice, je décidais de mes vacances et de celle de mes employées, en générale 1 mois par an : 8 jours à Noël et 3 semaines l'été. Il fallait travailler pour honorer les commandes. Il y avait des rendements à faire pour payer les employées.

On présentait des modèles et les clientes choisissaient.

Les employées étaient payées en fonction du travail effectué ; le travail devait être fait et parfait, elles devaient refaire en cas de défaut.

Il n'y avait pas d'horaire précis, il fallait finir. Mais en général la journée commençait à 8 H et finissait à 19 H. Il y avait une pause café dans l'après-midi, elles rentraient chez elles manger le midi (1h30). Elles avaient 3 jours de congés par semaine.

SMS

J'avé un atelié de couture avec 5,6 employés.

C'été a Brest dan les anné 70. L'atelié n'existe + ojourd'hui.

Je fesé le travail 2 coupeet les employés cousés .C' été un traivail tré agréable mais dur. On fesé un peu de tou: des robes des tailleurs ... Comme j'été la directrice, je déciedé de mes vacances et 2 cel 2 mes employés , en générale 1 mois par an: 8 jours a Noel et 3 semaine a l'été. Il fallé travaillé pour onoré les comandes . Ily avé des rendements a faire pour payé les employés.

On présenté des modéles et les cliente choisissé.

Les employés été payés en fonction du travail effectué; le travail devé etre fé et parfé, elles devés refaire en cas défo.

Il n'y avé pa d'oraire préci, il fallé finir. Mais en général la journé comencé a 8h et finissé a 19h. Ily avé une pose café dan l'apré midi, elles rentrés chez elles mangé le midi (1h30). Elles avés 3 jours de congé par semain.

Coiffeuse

09 04 2008

Français normalisé
A 14 ans, j'ai été employée avec une demoiselle, Mlle Levavasseur, de Saint Martin pour apprendre le métier de coiffeuse. Quand elle a jugé que c'était bien, je suis allée travailler rue de la République dans un salon qui était moderne, il y avait ce qu'il fallait : eau chaude, séchoir. J'habitais rue Vauban et j'allais à pied au travail. Je travaillais de 9h à midi j'allais déjeuner avec ma mère, je reprenais vers 2h jusque 5h. Le matin nous faisions le ménage du salon, les clientes arrivaient. Les hommes étaient coiffés par le mari de ma patronne dans une autre pièce. Le plus qu'on faisait c'était les coupes, shampooings et permanentes quand elles sont arrivées, on ne faisait pas de coloration.

SMS
a 14 ans,g été employé avc 1 damme,Mlle levavaceur,de S1 Mart1 pour aprendre le metié de 2 coifeuse. Kan el a jugé qe c'été bi1,j'sui allé travailler rue d'la républik dans 1 salon ki été moderne ,l'y avé c'k'il falé:o chode,séchoir,j'habité rue voban é j'ale a pié o taf.J'travailé de 9h a midi a midi j'allé déjeuné avc ma mér,j'reprené ver 2h jusk 5h.Le matin nou fésion le ménage du salon,lé clientes arrivé.les homes été coiffé par le mari d'ma patronedan 1 otre piéce.Le plus kon fésé cété lé coupe,shampoin é permanente kan el son arivé,on n'fésé pa d'coloration

Couturière

09 04 2008

français normalisé

J'ai commencé à travailler à 13 ans autour des années 30. J'ai appris le métier avec une dame on était plusieurs. Nous travaillions sur des machines à pédale, il y avait beaucoup de tissus, de la dentelle. Les clientes venaient avec leur tissu, on leur montrait les modèles, elles revenaient ensuite plusieurs fois pour les essayages.
Nous commencions le matin vers 10h, nous ne restions pas manger, on revenait ensuite vers 2h pour terminer vers 6h. J'étais bien dans mon métier, le salaire était correct pour l'époque.
J'ai travaillé jusqu'à mon mariage et ensuite j'ai continué à faire de la couture pour moi.

SMS

jé comensé a bosé a 13 pige otour dé ané 30. jé apris le métié avc 1 dame on été pluzieur. nou boson sur d machine a pédal, yavé bocou 2 tisu, de la dentele. lé cliente vené avc lere tisu, on lere montré lé modéle, ele revené apré pluzieur foi pr lé éséyage. nou comenson l mat verre 10h, nou ne reston pa graille, on revené apré verre 2h pr términé a 6h. jété bien ds mon taf, la péye été corect pr lépoke. gé tafé juska mon mariage é apré gé continué a fér de la couture pr moi.

vendredi 4 avril 2008

Travail aux champs avant la guerre

04 04 2008

Pour aller à l'école on faisait 3km5 ça commençait à 8h.

Il y avait 3, 4 lignes de moral à écrire. On commençait par une dictée puis les maths, récré puis fable de La Fontaine en breton.

On n'était pas puni pour le breton, le cathé on le faisait aussi en breton.

J'ai commencé à travailler à 6 ans je conduisais le cheval pour tourner la terre (c'était une ferme) cela pendant les vacances et le jeudi tout en apprenant les leçons. Mon père n'admettait pas que l'on ne travaille pas à l'école. C'était de 1929 à 1936.

A la déclaration de guerre j'avais 16 ans, et je travaillais dans les champs pour remplacer les prisonniers de guerre. On gagnait 2 F de la journée à travailler sous le soleil. Le repas de midi se faisait à la ferme des employeurs. Le gouter était au champ. Pour avoir du café au lait on tirait le lait de la jument qui n'avait pas le temps de laisser téter le petit.

Vers 19h on retournait à la maison après avoir rempli le plateau de pommes de terre qui étaient vendues le lendemain à Landerneau.

L'hiver on travaillait dans une autre ferme. On devait conduire les jeunes chevaux pour tourner la terre. Je ne pouvais pas tenir les jeunes chevaux trop fougueux, alors le patron m'a fait travailler avec le braban (c'etait l'outil qui tournait la terre).

Arrivé au bout du champ on faisait demi-tour.

A la maison c'était aussi la saison pour arracher les betteraves et les rutabagas, c'était à Noël il n'y avait pas de vacances de février pendant les vacances de Paques on plantait les pommes de terre, à la main. Et l'été c'était la moisson. L'avoine était coupé à la faux et quelqu'un venait après pour faire les gerbes avec une faucille et une petite fourche en bois. Puis les enfants les mettaient debout pour les faire sécher 8 par 8.

Quand c'était sec on faisait des grandes meules. L'entrepreneur de battage venait mi-aout. L'alimentation de la batteuse se faisait à la main, c'était tres dangereux. Le grain était récupéré en sacs, puis monté dans les greniers. En parallèle la paille était mise en tas par 6 . 7 hommes.

La journée terminée, on faisait la fête. On était une vingtaine.

A 20 ans je suis venue à Brest, mariée ( en aout 1943). Le 18 septembre 44 j'étais sinistrée total. Les allemands mettaient le feu dans les escaliers en bois une maison sur 2. Ce qui est toujours visible dans la rue Anatole France (St pierre). J'etais réfugié à Bodilis jusqu'en 1946.

Sténo dactylo

04 04 2008

J'ai passé mon brevet élémentaire en 1936, ensuite je suis allée chez les soeurs de Cluny pour avoir les renseignements pour devenir sténo dactylo rue Vauban, j'habitais dans ce secteur. J'ai préparé le concours de sténo dactylo rue Vauban avec Soeur Hélène qui était très agréable. Cette formation a duré plus de 6 mois. J'ai obtenu mon examen. Mon père était chef à la Trésorerie Générale, malheureusement mon père a eu une grave maladie, et il est disparu et ma mère est restée veuve, ma mère a été embauchée à la Trésorerie le bâtiment était en bois à ce moment-là tout comme la gare qui se trouvait à côté. Quelques mois après elle est entrée à la Mairie centrale, elle était au standard téléphonique, elle travaillait avec une autre dame dans une petite pièce. Ma mère m'a élevée seule, la mère de mon père touchait les pensions des vieilles dames de Recouvrance qui ne pouvaient sortir. Je me suis présentée à un concours pour entrer à la Trésorerie Générale, j'ai été reçue mais j'ai attendu deux bonnes années avant d'y entrer.

Je m'occupais des pensions et je voyais ma grand-mère presque tous les jours quand elle venait chercher les pensions de ses dames. Quand je me suis mariée, je suis partie vivre à Toulon, j'ai travaillé dans une petite entreprise comme sténo dactylo. En revenant de Toulon j'ai travaillé chez M. André, expert comptable, que ma mère connaissait depuis qu'il était petit. M. André, le directeur me dictait des lettres que je prenais en sténo, et ensuite d'autres employés les tapaient à la machine. Ce bureau était dans la rue du Château.

Employée au snack bar des Nouvelles Galeries

04 04 2008

Français Normalisé
J'ai travaillé 15 ans aux Nouvelles Galeries. J'étais au snack en haut du magasin. Quand j'ai commencé, je faisais 12 heures par jour, j'allais éplucher les pommes de terre dehors dans la rue, il n'y avait pas de machine, et l'hiver il faisait froid. Le cinéma était à côté et ils nous rouspétaient car il y avait de la mousse sur la rue. Après je montais au snack avec les pommes de terre dans une grande lessiveuse qu'on mettait sur un chariot. Arrivée en haut je tirais les pics et après je commençais à faire les frites, on les cuisait une première fois puis on les recuisait une deuxième fois. Le matin on n'était qu'à deux on avait aussi le ménage à faire ; ensuite les filles arrivaient, on avait 20 minutes pour manger. Certains jours il y avait aussi nocturne. Je faisais le trajet en trolley.

SMS
g travailé 15ans o nouvel galeri. jeté o snack en ho du mag'. kan g comencé, je fesé 12H par jr, jalé epluché é pome 2 terre 2or ds la ru. il ni avé pa 2 machine, é l'hiver il fesé froa. le ciné eté a coté é ils ns enguelé psq il y avei 2 la mouse sr la ru. apré je montéo snak avc lé pome 2 tere dan une grande lesivese kon mété sur 1 chario arivé en o je tiré lé pik é apré jz comenc a fére lé frite on lé cuisé une 1ere foi pui on lé recuisé une 2em foi le mat1 on été ka 2 on avé auci le menage a fér ensuite lé fille arivé on avé 20 min pr mangé cert1 jour il i avé aussi nocturn je fsai la rout en trolé

mercredi 2 avril 2008

Commerçante

02 04 2008

J'étais commerçante, j'avais une boulangerie épicerie. C'était à la campagne, à La Feuillée dans les Monts d'Arrées.

On faisait un peu de tout, mais le principal c'était le pain.

On faisait aussi à manger pour les bêtes : du concassage, on avait une machine pour broyer du grain (un moulin). On était bistrot aussi. Le bistrot existe toujours, mais pas le reste ce sont mes petits enfants qui tiennent le bistrot.

On a arrêté le pain au décès de mon mari.

Je me suis mariée en 1956 date à laquelle j'ai commencé à travailler j'avais 25 ans .Avant j'étais à la ferme avec mes parents (à Locmaria Berrien).

J'étais fermière à ce moment-là. Je gardais les vaches (j'étais la plus jeune). L'après midi on allait sarcler dans les champs pour les nettoyer et semer. On semait du grain, c'est pas comme maintenant !! Maintenant tout est abandonné on ne fait que construire !!

J'ai toujours été derrière ce bar, jamais de vacances sauf maintenant où je ne fais que dormir et m'ennuyer.

Je n'ai jamais pris de vacances de ma vie, j'étais bien chez moi. Quand il n'y avait pas de client, le soir on faisait du pain. Mon mari s'est tué à la tâche.

Quand on faisait l'usine de Brennilis (EDF) on a eu du monde : 10 ans de travail ininterrompu.

Là le commerce marchait !!

J'ai eu 2 enfants, à cette époque c'est ma belle mère qui les a élevés. J'ai été sauvée grâce à eux.

C'était le seul commerce du village.

Maintenant seul le bar existe, mais ça ne marche plus. On devrait mettre un crêperie.

Avec le commerce, on avait plus de perte que de bénéfice. On devait payer une licence.

Mais pour les limiter on bradait les produits non vendus : le pain surtout que l'on revendait pour les bêtes.

Mon mari a eu quand même une bonne retraite grâce au 10 ans de Brennilis. Moi je n'ai rien eu mais je n'ai rien payé non plus. Je ne savais pas qu'il fallait payer les cotisations retraite.

Maintenant j'ai la demi retraite de mon mari.

Mon mari était chasseur, tous les dimanches il allait à la chasse. 8 jours avant sa mort, il a tué un sanglier, il était très fier. On avait 30 chiens pour la chasse.

Caréneur

02 04 2008

Français normalisé :

J'étais caréneur à l'Arsenal, je travaillais sur le Duquesne en 1965 à peu près.

Le Duquesne est un bateau opérationnel à l'heure actuelle. Mon frère qui était étudiant à l'époque y travaillait aussi.

Avec les petits boulots on arrivait à faire les gros boulots. On avalait les gaz (à dose réduite) plutôt que de mettre le masque de sécurité. On ne respectait pas les règles de sécurité. C'était des postes à court terme.

J'avais un CAP d'ajusteur et un certificat d'étude.

Les conditions de travail bien que ce soit des "sales boulots" étaient très bonnes, il y avait de l'entraide.

On travaillait 45 h par semaine, on faisait plutôt plus que moins. On pointait, les heures sup étaient payées.

Travailler pour l'arsenal c'était bien. On n'était pas volé.

SMS :

Jété caréneur a l'arsenal,j'travaillé sur le Duskesne en 65 a peu pré. Le duskesne é 1 bato opérationel a l'heur actuell.Mon frér kété étudian a lépoke y travailllé oci. Avc les p'ti boulo on arrivai a fér les gro boulo.On avalé le gaz(a dose reduite)pluto ke 2 metre le maske de securité.On respecté pas les regle de securité.cété dé poste a cour terme. Javé 1 CAP d'ajusteur é 1 certifica detude. Les condition de travaille bien ke soi des sale boulo été tré bonne,y l'iavé de l'entréde. On afé 45 h par s'maine,on fésé pluto plu 'ke mion.On pointé, les heur sup été paiyé. Tafé pour l'arsenal c'été bien.On n'été pa volé.